Printemps-été 1234
- L’alliance célèbre trois événements ; le mariage de Prolix avec Forbes (membre du clan et du village), la naissance d’une fille pour Duncan et un fils (avec le don) pour Zeleph en automne 1233.
- Au printemps 1234, Gowan est pari pour l’alliance de Verdi en Sardaigne
Au début de l’été, Corvo de Bjornaer en vadrouille dans notre alliance est surpris de voir un inconnu devant la tour de Gowan. Après une présentation courtoise, le confrère est Keith, le parens de Gowan, venu le chercher pour se rendre à Verdi. Ce dernier à peine gêné, semble plus déçu de ne pas voir son filius et regrette son départ en peu tôt au printemps de cette année.
Après avoir rencontré Prolix, Zeleph, il nous propose de rejoindre l’alliance de Verdi via téléportations. Nous acceptons bien volontiers, se rendre à Verdi ne se présentant toutes les saisons. Après quelques préparations, Prolix (Forbes), Zeleph, Corvo (Custos) se téléportent donc.
L’alliance de Verdi
Nous arrivons devant une tour sculptée de cinq étages. Des représentations d’animaux recouvrent les quatre façades de la tour, qui reste imposante. La chaleur est peu supportable pour nous écossais, car en effet, l’été en Sardaigne est caniculaire. Keith nous mène vers un serviteur (Frédéric) qui va nous installer. Devant nos yeux, le serviteur, magiquement, transforme une tout miniature en tour de plusieurs étages. Après notre installation, nous demandons à Frédéric des vêtements moins chaud et où trouver Gowan. On nous remet aussi des pièces, enchantées, nous permettant de nous harmoniser avec l’aegis du lieu.
Auprès de Gowan
Dans une autre tour, nous semblons déranger Gowan. Mais à entendre la voix de Prolix, il est surpris puis ravi de nous voir. Fier de Verdi, il décide de nous faire faire le « tour du propriétaire » où il ne tarit de pas de qualificatif sur ce lieu mythique, nous présente à quelques confrères de sa maison, rappelant au passage qu’il loge au dessus d’un anglais. Ce sont entre 100 et 150 mages présents dont une soixantaine rien que pour le concours. Au final, ce sont de 400 à 500 individus présents dans l’alliance disséminés dans différentes tours magiques.
Un peu à l’écart, un bâtiment plus long accueil une sorte de « hall », pour l’accueil de différents stands. Une sorte de bourse informelle où tout ou presque peut être acheté et vendu. Au centre, trois mages semblent plus attirés l’attention, car ils tiennent l’étal de vente d’objets magiques officiel de Verdi.
Après quelques achats dans différents stands par Prolix, Corvo sort du hall et observe l’installation du banquet. Tables, chaises, tabourets, cuisines ambulantes sont crées magiquement. Face à cet émerveillement, Corvo entame des débats magiques avec quelques confrères (rencontrés dans la cour) sur les objets mythiques de l’Ordre. A cette occasion il rencontre Astuth de Verditius, un mage âgé de l’alliance, excellent orateur, connu comme un grand maître de Verdi (Archimage).
L’installation du banquet étant abouti, en tête de table, six places sont prévues pour accueillir les mages de Verdi. Au centre une chaise vide, dévolue à la Prima de la maison Verditius, décédée il y a deux ans, dont le successeur, actuellement en Grèce, ne semble pas pressé de venir.
L’installation au banquet est informelle, mais les mages importants sont plus proches des cinq. Gowan profite du banquet pour nous présenter succinctement les fameux cinq mages de Verdi.
L’un deux, Restitius ouvre le banquet par un discours un peu gêné et très formel. Arrive en retard, le dernier des cinq, Steris, le porte parole de la maison, à priori de retour de voyage. Marcelo, un autre des cinq, semble complément asocial, mange rapidement, et quitte l’assemblée sans un mot ni un signe de politesse. Astuth de Verditius fidèle à ses dons d’orateur fédère autour de lui nombres de mages et de débats. Gowan, légèrement alcoolisé, semble avoir un regard très attentif vers son fameux voisin anglais, qui semble lui rendre un geste jugé peu amical. Prompt à réagir à ce qui lui semble une provocation, il faut l’autorité de Zeleph et l’intervention de Prolix ( qui a été voir le confrère anglais, et par un geste évident, lui a renversé une assiette de nourritures sur lui) pour le clamer.
Ouverture du concours
Le concours s’ouvre pour les 69 participants et se passera dans un lieu dénommé Nuraghe (une construction typique de la Sardaigne). Chaque mage va donc rentrer dans ce lieu, réservé uniquement aux mages de la maison Verditius. Une sorte de régio magique spécifique, protégé. Avec le départ des concurrents, le banquet se vide, moins animé, nous discutons avec quelques confrères, ce qui ne manque pas de relations tendus, Prolix rencontrant des Jerbitons, ne manquant pas de lui rappeler sa traitrise envers la maison, que des accidents sont si vite arrivés…. Corvo rencontre un Ours, de sa maison, venant des lointaines steppes russes, un mage simple, rustre, mais amical.
Le lendemain, une journée banale…une soirée déroutante
Après un levé tardif, Prolix va réveiller Gowan. Ce dernier, semble très fatigué, qui indique s’être couché tard, demande à être tranquille et va se recoucher. Tous les mages commencent peu à peu à déambuler dans la cour. Le hall étant fermé le matin, l’activité est donc à attendre pour l’après midi et c’est peu dire….
A part quelques discussions éparses entre collègues, Gowan semble déprimé. En effet, à la présentation des créations de ses confrères, il semble réaliser la médiocrité de son travail. En effet, il nous relate la présence d’un automate magnifique produisant de la magie enchanteresse. Difficile à dérider, nous abandonnons tout espoir de le distraire, au mieux de lui remonter le moral. En soirée, un plein repas, Gowan s’écroule d’un sommeil de plomb. Impossible à réveiller, nous le déplaçons difficilement sur son lit et décidions de le veiller. Corvo en premier, suivi de Prolix. Nous pensons tous à une intervention magique, mais de quelle nature…hélas, nous manquons de puissance magique pour en savoir plus.
Le début du cirque
Au matin, Gowan se réveille, sans le souvenir de s’être écroulé. Se comportant assez bizarrement, Prolix l’ayant veillé, elle constate qu’il n’effectue pas son rituel de Parma Magica. A l’évocation de cet oubli, Gowan réagit à peine et se prépare à sortir. Sur le palier de la tour, l’attend son voisin anglais, et les deux mages semblent convenir de se retrouver ainsi et de se rendre quelque part. A ce moment, Zeleph descend pour observer la même situation assez inhabituel, c'est-à-dire Gowan et un anglais, au même endroit, sans escarmouches, voir bien pire.
Gowan imperturbable à nos appels, se dirige donc avec cet anglais vers les sous sols de la tour centrale de l’alliance. Zeleph et Prolix décident de les suivre, mais se perdent, des charmes magiques étant en action. Pendant ce temps, Corvo ayant un levé plus tardif, constate nos absences. Déambulant dans la cour, il aperçoit Gowan et le mage Anglais, avec d’autres mages, errant dans la cour, de façon mécanique, n’ayant pas d’intérêt pour leur environnement. Corvo curieux de cette situation constate assez vite que Gowan suit le doyen de l’alliance de Verdi.
Prolix et Zeleph perdu dans la tour centrale, attendent deux bonnes heures avant d’être délivré par un serviteur. Nous demandons à un serviteur de trouver Keith, le Parens de Gowan pour lui raconter ce voyage de Gowan dans les sous-sols. Ce dernier, trouve effectivement le manège incongru et bizarre, mais très occupé nous demande de régler la situation en en sachant plus.
Corvo réalisant donc que des mages suivent le doyen, souhaite le prévenir discrètement de ce manège et l’interpelle dans le hall. Déambulant entre différents stand, le doyen attentif aux arguments de Corvo, trouve cela curieux et indique désormais agir avec prudence. Notre équipe perd de vue Gowan.
Prolix va chercher Forbes dans le but de trouver Gowan. Zeleph arrive à rejoindre Corvo pour surveiller le doyen. A ce stade Zeleph identifie deux mages qui suivent un autre mage (Steris, le porte-parole), membre du club des cinq de l’alliance. Il semble bien qu’un certain nombre de mages en cours d’identification (dont Gowan) suivent les cinq mages de cette alliance. Comme pour le doyen, Corvo interpelle Steris, mais ce dernier peu réceptif aux arguments développés, éconduit Corvo et cela sans aucune discrétion.
Une enquête difficile
Forbes repère Gowan près de la tour du concours. Etant interdite, Prolix et Forbes décident de la surveiller. Forbes, attentif, confirme bien que deux à trois mages suivent mécaniquement les cinq mages. En conclusion, treize mages dont certains sont connus, participent à ce manège bien curieux et sont les mêmes qui la veille, se sont rendus dans les sous sols. Quatre sur cinq déambulent ou ont déambulé dans la cour, le hall, reste le plus ancien, le plus fragile, encore non visible. A priori il doit végéter dans son sanctum, situé dans la tour principale, où Prolix et Zeleph se sont déjà perdus…
Corvo, ayant eu un bon contact avec le doyen, propose d’être reçu en audience par ce dernier. Installé au sixième étage de la tour, il nous accueille bien volontiers dans un décor dédié aux objets magiques. Fier de son œuvre, il part dans une description enjouée de chaque objet. Respectueux de ce monologue, ils nous tardent de lui présenter les faits. Encore plus attentifs à nos arguments, il va convoquer un conseil, nous demande d’identifier clairement les treize mages, d’ailleurs le chiffre treize semble le perturber. Il nous remet à chacun une pièce, objet magique nous évitant de subir les charmes de protections magiques de la tour et donc de se perdre.
Après des discussions avec des confrères, nous arrivons enfin à identifier les treize mages, des Verditius, tous prétendants au concours, de la même génération, c'est-à-dire la notre. Mais chaque mage identifié vient d’un tribunal différent.
Etant aussi en surveillance, Corvo aperçoit Gowan avec le cinquième mage, le vieux, celui qui ne sort jamais. Ils se rendent à la tour principale et nous n’avons pas le temps des les intercepter. Corvo décide discrètement de se transformer en son animal de cœur, les suivrent via les lucarnes qui éclairent l’escalier et identifier l’étage du sanctum. Via une fenêtre qui donne sur le sanctum, il observe Gowan qui amène bien le mage en question dans son sanctum. Ce dernier installé sur une chaise observe le vieux, les mains tremblantes, manipulé un objet, un collier qu’il met autour de cou de Gowan. Désormais, Corvo a clairement identifié qui est derrière cette machination aux finalités encore mystérieuses.
Le démon est dans le verditius
Corvo reste en vol stationnaire après le départ de Gowan et il peut ainsi observer d’autres mages (parmi les treize identifiés) recevoir du vieux, le même collier. Il y a désormais urgence à prévenir le doyen. Corvo en profite pour constater que les quatre autres mages sont toujours en vie dans leur sanctum.
Gowan de retour dans notre tour, Prolix et Zeleph décident d’aller le voir dans le but de le neutraliser. Les informations capitales rapportées Corvo nous invitent à intervenir pour retirer le collier au cou de Gowan. Avec un lien mystique temporaire avec Gowan, il est décidé d’enfreindre le code et intervenir magiquement sur le confrère. Gowan sera endormi par Prolix. Un charme magique réussit, qui permet de récupérer le collier, unique preuve physique de cette machination.
Le collier est composé de runes inconnues. De retour chez le doyen, lui non plus ne sait que dire sur les runes. Nous évoquons l’hypothèse que la fameux automate du concours a réussi à envouter les 13 mages car cibles. Il propose de se rendre auprès de cet automate, (hélas sans nous, car lieu interdit) pour l’ausculter et y découvrir éventuellement les mêmes runes.
Pendant ce temps-là Corvo qui sait se faire de bonnes relations, se souvient de quelques mages irlandais. A la présentation de l’objet la plupart semblent bien inaptes à comprendre les runes, sauf un Tytalus, bien pressé dans son coin de ne pas répondre. Prolix, alerte, l’entrevoit, et l’intercepte pour lui faire « cracher » amicalement ses connaissances sur le sujet. Ce sont des runes démoniaques, que seul un démon a pu apprendre à un mage. Sur cela, il est temps d’intervenir auprès d’un Quaesitor en espérant que le doyen ne soit pas tombé dans la «la gueule du loup » en allant vers l’automate. Nous invitons nos collègues irlandais à chercher les mages porteurs du collier semblable et les neutraliser.
Nous trouvons, Isabelle, Quaesitor du tribunal de Provence, qui perplexe se demande bien comment nous avons pu en arriver à de telle conclusion. Nous évoquons l’emploi de nos cinq sens, de la logique et un bon sens de l’enquête sous le patronage du doyen. (Ouf nous avons évité de parler magie sur Gowan et que Corvo est regardé dans différents sanctums de cette alliance). Convaincue, elle propose de se rendre chez le mage incriminé. Bien naturellement nous l’accompagnons.
Arrivé au sanctum du coupable, ce dernier, surpris, accueille tremblant, l’assemblée de mages et semble gagner du temps. Du bruit dans les escaliers annoncent l’arrivée de renforts, Gowan en tête, mais par pour nous ! La majorité des treize mages sous sa coupe déboulent pour en découdre contre nous. Le lieu étant exigu, la bataille est rude, mais pas si sanglante. Avec l’intervention d’autres mages nous n’avons que des blessés, le mage possédé est vaincu mais nous supposons très vite que le démon qui le possédait a réussi à s’échapper. Hélas le doyen, est retrouvé mort près de l’automate. S’en suit l’enquête d’Isabelle, qui avec l’aide de Zeleph et son don pour parler avec les morts, nous confirment à eux deux que le mage mort était bien possédé par un démon et cela depuis 6 mois. Période où la plupart des mages avaient vu son changement physique plus délabré. Pour l’automate c’est une création démoniaque…mais là il faudra quelques éclairages d’un verditius.